Parfois, la vie vous réserve des surprises dont vous vous seriez bien passé… Oui. C’est par une note assez amère que commence ce récit. Si vous craignez que l’histoire que je m’apprête à vous conter vous donne des pensées mornes, soyez rassuré. À la fin, tout se termine bien.

En fait, depuis, je parle mais n’ait pas évoqué le thème de cet article… Disons que c’est l’histoire d’une véranda, d’une Porsche et de cambrioleurs. Piqué au vif dans votre curiosité ? Bien. Maintenant que j’ai votre attention, je peux commencer.

Une maison qui fait peau neuve

J’ai toujours rêve d’avoir une belle véranda chez moi. Certains aspirent à demeurer dans des villas avec piscines, d’autres d’avoir de magnifiques vérandas. Comme mentionné précédemment, j’appartiens au second groupe (et j’en suis fier !).

Après plusieurs années à procrastiner, je me suis décidé à sauter le pas. Propriétaire depuis belle lurette, il était temps que je rajoute cette extension qui me fascine depuis si longtemps. Seulement voilà… N’étant pas expert en BTP, je savais que cela nécessiterait l’intervention d’artisans professionnels.

Sur les recommandations d’un ami, je suis entré en contact avec un architecte. Dès notre première rencontre, le courant est très bien passé. J’ai eu la sensation de rencontrer mon alter ego. Il comprenait mes attentes, devançait mes questions et ses propositions me laissaient bouche bée.

Très vite, cet architecte m’a fait une proposition que je n’ai pas pu refuser. Avant même que je ne le réalise, pelles, truelles et mortiers avaient envahi mon jardin. Par crainte que ma Porsche macan ne soit endommagée, je l’ai garé le plus loin possible de la zone d’ouvrage. Prudent par nature, j’ai souscrit à une assurance pour voitures de luxe au cas où mon bébé mécanique serait victime d’un accident.

Comment dire ? Je me suis trompé… Très professionnels, les ouvriers ont réalisé l’ensemble des travaux sans mettre en péril mon automobile. En revanche, tapie dans l’ombre, une autre menace planait…

Une porte d’entrée alors insoupçonnée

Je me rappellerais à jamais de ce jour. C’était un lundi et le ciel était gris. En posant mon premier pied (le gauche) à même le sol, j’ai eu un mauvais pressentiment. Mon intuition me soufflait que cette journée apporterait son lot de déconvenues. Dire que j’avais raison est un doux euphémisme…

Je suis descendu à la cuisine. Ai fait mon café, rien d’anormal jusqu’ici. Et ensuite, j’ai décidé de me délecter de mon breuvage dans mon jardin. Assis sur ma chaise en rotin, je visualisais déjà les émotions qui me traverseront au moment où je prendrais mes déjeuners sur ma véranda. Et puis, j’ai remarqué quelque chose…

voleur voiture

Au début, j’ai eu de la peine à identifier l’élément manquant. Il faut dire que les travaux en cours avaient sérieusement endommagé l’esthétique de mon extérieur. Était-ce un meuble ? Le salon en fer forgé offert par mes parents ? Les outils des ouvriers ?

Non, c’était pire que cela… Ma voiture avait disparu ! Volatilisée. Effacée. C’est avec stupéfaction que je regardais l’emplacement désormais vide. Jamais je n’ai fixé le goudron avec autant d’intensité.

Comment décrire la déferlante d’émotions qui m’ont assailli ? Trop abasourdi pour pleurer, il m’a fallu quelques secondes pour réaliser que ma Porsche macan n’était plus là. Ensuite, j’ai essayé de négocier avec l’Univers avant de souhaiter revenir en arrière.

En dépit de mes sanglots, mes parents sont parvenus à comprendre le récit de mon histoire. Plus calmes que moi, ils m’ont recommandé d’appeler mon assurance pour les avertir de la situation. Chose qui a été faite en dépit d’une tristesse indescriptible.

Quand la police est arrivée sur les lieux, les inspecteurs ont pu m’éclaircir sur le déroulement des événements. Comme 1 000 Français en 2015, j’avais été victime de Home Jacking. Profitant du manteau de la nuit, des cambrioleurs se sont faufilés chez moi et ont dérobés les clés de ma voiture. Ils n’ont plus eu qu’à démarrer ma voiture pour prendre le large.

À cet instant précis, je ne pensais que cette mésaventure aurait un dénouement heureux. Ce ne fût pas le cas.

Une histoire qui se termine bien

Deux jours plus tard, ma macan a été retrouvée. Ces mécréants l’avaient abandonné sur le bas-côté de la route avant de la brûler. Ce fût comme un deuxième coup de couteau dans le cœur. Comment pouvait-on faire cela à une automobile aussi précieuse ?

Dès que la police a raccroché le combiné, j’ai immédiatement contacté mon assurance Sarrut. Et là, ce fût un choc.

Le contrat que j’avais signé me rendait éligible à un remboursement intégral de véhicule. C’est donc assis à ma véranda, un café à la main et le regard posé sur une Porsche macan flambant neuve que je tape ces lignes. Qui a dit que les bonnes fées n’existaient pas ?